Publié il y a 10 mois

Les discussions ont également porté sur le recensement des meuniers, l’organisation en groupes ou filiales, ainsi que sur les attentes des industriels vis-à-vis du gouvernement. Au cours de cette séance de travail, les minotiers ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment des dettes non réglées par le ministère des Finances, des problèmes d’approvisionnement en électricité et en carburant impactant lourdement les coûts de production. Les échanges ont, en outre, porté sur la convention d’établissement liée au paiement des impôts et des droits de douane, ainsi que les modalités de remboursement de certaines taxes, dont l’impôt sur les sociétés (Is), consignés dans la loi de finances 2025.
Concernant la structuration du marché, le directeur général du Grand moulin de Pointe-Noire (Gmpn), ex-Minoco, M. Prince Charles, a affirmé que le pays disposait d’une surcapacité de production, avec cinq moulins en activité garantissant un approvisionnement suffisant en farine sur l’ensemble du territoire nationa
De même, les meuniers ont demandé au gouvernement de mettre en place des mécanismes de régulation pour garantir un équilibre entre l’offre et la demande.« La réunion a été très enrichissante. Il y a eu un partage d’idées, et nous devons nous retrouver, selon l’agenda du ministre, à la fin du mois afin de créer des opportunités autour de la farine, notamment en ce qui concerne le son de blé et l’aliment pour bétail. Nous avons bien compris les doléances du ministre et nous reviendrons vers lui avec des propositions », a-t-il révélé.
Pour le ministre en charge de la promotion du secteur privé, la structuration actuelle du secteur posait problème dans un marché non extensible, risque d’entraîner la disparition de certaines entreprises. A cet effet, M. Fylla a fait savoir que le gouvernement envisage d’instaurer des quotas locaux sur les exportations afin de permettre aux minotiers d’optimiser leur capacité installée. Il prévoit d’interdire l’exportation du son de blé afin de favoriser son utilisation par les éleveurs locaux.
Cette réunion, jugée enrichissante par les participants, marque une étape importante dans le dialogue entre le gouvernement et les acteurs du secteur minotier pour une meilleure structuration de l’industrie.
Il sied de rappeler que certaines entreprises disposent d’importantes capacités de production, notamment le Gmpn avec une capacité de 700 tonnes, Les Grands Moulins du Phare avec 300 tonnes, et les Grands moulins du Kouilou (Gmk) avec 250 tonnes.
Attaché de presse du Ministre
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